La vie en rose framboise

Photo courtesy of Christophe, coloc extra-ordinaire

Il a fait un temps sublime pendant quelques jours - pendant lesquels bien sûr je vivais enfermée dans mon antre à finir mes 8000 mots, avec les nuits les plus courtes du monde: 6.30-8.00. Bien sûr maintenant, la pluie et le blizzard de Mars sont revenus.

Je vis toujours dans un remake du Diable s'habille en Prada, enfin dans mon cas présent c'est une autre marque Italienne, pour un autre stage masochiste. En parlant d'italien, entendre cette langue toute la journée me donne l'impression d'être dans un soap, completely lost in translation. Mais qu'est-ce que c'est une langue expressive, dramatique et glamour, surtout quand on est entourée de robes à plusieurs milliers de livres, brodées de sequins, et que des actrices de renommée internationale essaient ces robes sous vos yeux éblouis.

Cela dit, je découvre avec de plus en plus de stupeur qu'au niveau master, je développe une nouvelle compétence dans mes stages : je suis maintenant une pro du repassage-pliage-emballage (de robes à plusieurs milliers de livres)... en fait, un BTS femme de maison/femme au foyer m'aurait suffi!

Soirée pizza maison hier avec des Frenchies, ça fait toujours bizarre de parler Français - c'est plus facile à l'écrit. J'ai même fait un fondant au chocolat : tout ne se perd pas.

Mais comme je travaille officiellement à plein temps, et que je fais aussi quelques boulots free-lance pour des magazines, et en ligne, et que j'ai une quantité astronomique d'essais à rédiger pour dans trois semaines, le sentiment de vacances de Pâques est plutôt mitigé...

Sinon Londres est Londres, et j'aime Londres.