23.11.07

The very best shambles, baby!



Il y a des fois, j'ai presque hâte d'avoir des petits enfants pour leur raconter mes aventures :

-'Oh, c'est vrai Mamie que t'étais copine avec Pete Doherty?'
(prononcer Dockerty : ce sera comme raconter ses soirées avec les Rolling Stones, les Beatles, Kurt et autres légendes mort-vivantes! J'ai cet espoir pour Peter et je sais qu'il représente déjà tout cela pour une bonne partie de la nouvelle génération rock, notamment à Paris, et je ne compte plus le nombre d'amis qui ont créé un groupe suite aux Libertines.. et un peu aux Strokes aussi, rendons leur hommage!)

-'Oui, enfin on peut dire ça comme ça, oui en un sens..!'

-'Non, c'est vrai?? Raconte!!!!!'

-'Alors tout a commencé alors que j'étais étudiante à Preston, en Angleterre.
C'était le 22 novembre 2007.
Je m'en souviens comme si c'était hier.. ;)

Après mon cours de 'Public Relations', où j'ai appris que Coca-Cola soutenait les Nazis et avait créé Fanta spécialement pour eux (j'ai jamais aimé le Fanta de toutes façons, j'ai toujours trouvé que ça avait un petit goût amer..), accompagnée de ma fidèle compatriote Galla, je me suis élancée vers la gare, le coeur léger et l'esprit rêveur, un peu 'hyper' comme on dit ici, ce qui décrit une sensation de surexcitation amplifiée par une consommation excessive de LSD, de cafféine, ou une propension à l'exaggération de faits réels, le tout ponctué de tremblements, fous-rires et bonds léporidiens..

Après avoir inventé une chanson déjà mythique sur le quai de la gare :
'Here comes the little weasel
Right from Blakewater room number 4
Here comes the little weasel
Just what I was waiting for'
Sur l'air de 'Here comes the delivery' des Babyshambles, et en référence à un charmant jeune homme qui a un petit air de fouine, nous avons rejoint Angélique et Sofia de Lancaster dans le train.

La joyeuse équipe étant partie dans des épopées lyriques sur la folie Britannique, la petite heure qui nous séparait de Manchester, décidément ma ville préférée, s'est écoulée à la vitesse de l'éclair. En sortant nos museaux du train, nos petits corps (presques) frêles ont été immédiatement cristallisés par le froid polaire qui régnait en maître sur le pays à cette époque. Il n'était que 18.20h!

Telles des groupies en folie, nous voilà tout à coup les yeux brillants et le coeur 'hyper'-palpitant devant l'entrée du MEN (Manchester Evening News), entourées de gamines de 14 ans en micro-short à paillettes et de pseudo-rockeurs saucissonnés dans des jeans slims, avec cardigans et cravates. Quelques émos avec des lacets violets sur leur Converses à têtes de mort et de larges mèches sombres sur la moitié du visage. D'autres looks improbables : Johnnys en devenir, chemises à carreaux, touffe afro et veste dorée ou encore chavs* parsemés.

Une visite des toilettes les plus immenses de toute l'humanité, et nous voilà dans l'antre funeste. Ah oui, quand même! On nous avait dit que la salle s'appelait 'Manchester Arena' mais on ne s'attendait pas à un VRAI STADE! Si si! Immense, bondé. Fosse impressionnante, et je me suis réjoui de ne pas y être, pour ma vie et ma vue : nous avions une place de choix car dans les gradins donc surélevé mais tout près de la scène!

Impressionnants de ponctualité (19.30h pétantes), les jeunots chétifs et malingres de 'Joe Lean and the Jing Jang Jong' ont enflammé nos sièges avec leur rock indé acidulé mais épicé. Malgré ses 30 kilos tout mouillé, le chanteur à col roulé et cuisses de poulet nous a fait ressentir la 'rock vibration' au fin fond de nous (!)

Mais les 'guests' ont écourté leur prestation après quelques chansons pour laisser place à Dizzee Rascal, le maître incontesté du 'Yo Man' hip-hop made in Britain. Nous avons alors compris la raison de l'abondance de chavs quand ceux-ci se sont déchainés au son du 'rascal' qui les exhortait à remonter leur chaussettes- sur leur jogging ('pull your socks up and stand up tall'). Sa performance énergique nous a surexcité au possible (surtout moi) et donné encore plus envie d'écouter du rock après une quantité suffisante de rap pour quelques mois - bien qu'il fût fort sympathique.

C'est alors que mon coeur a bondi et mes yeux se sont embués à l'écoute d'un riff familier, celui de 'Carry on up the morning', la première perle présente sur le dernier opus des talentueux Babyshambles, ô groupe tout puissant, dont le leader charismatique et poète, Pete Doherty, occupe une place prépondérante dans mon coeur et mon âme d'afficionado de rock British.

Sur fond de décoration à base d'abats-jours et de packets de cigarettes anciens géants, Bilo (surnom de Pete) est apparu dans une lumière albane vêtu d'un polo marron à manches longues sous un cardigan sombre, d'un slim marine, foulard bordeaux et traditionnel chapeau noir.

Toujours très chics, les autres membres Drew McConnell à la basse, Mick Whitnall à la guitare et Adam Ficek à la batterie nous ont prouvé que Babyshambles est avant tout un groupe, talentueux et bête de scène, bien au-delà des frasques Dohertiennes à la sauce Moss.

Chaque seconde de ce premier show de leur nouvelle tournée 'Oh, What A Lovely Tour' était, en tout objectivité et sans fanitude absolue, un pur régal. Pete, sobre, nous a délecté de chansons abouties et en rythme, si effréné soit-il. Un peu effrayée par ses précédents junkies (quitter la salle après quelques chansons, arriver avec 5h de retard, ou ne pas arriver du tout), je me suis sentie incroyablement privilégiée d'assister à une performance si professionnelle et loin du 'shambles' (désordre) habituel.

Les succès de la soirée sont revenus aux classiques du premier album 'Albion', 'Killamangiro', et 'Fuck Forever', repris en choeur par la cohorte de fans en délire, mais les nouvelles pépites 'Unbilotitled', 'There she goes' (a personal favourite) et 'Baddie's Boogie', excellent titre live grâce aux choeurs déchainés de tous les membres du groupe, ont incontestablement dominé l'ensemble par leur qualité.

Puis Pete nous a offert un moment de grâce absolu avec son acoustique 'The lost art of murder', seul à la guitare. En tout dix-neuf titres, plus savoureux qu'un Banoffee, se sont succédé et ont presque convaincu nos coeurs de fans de ne pas regretter les Libertines, tout en rendant fan toute personne normalement constituée, j'en tiens pour preuve Galla, conquise par leur prestation.

Magnifique feu d'artifice que cette soirée, dont l'extrait ci-dessus, filmé par mes soins et du mieux possible dans la foule qui nous jettait de la bière et du cidre dessus, vous donne un aperçu. Seul regret : ils n'ont pas joué French Dog Blues, qui méritait sa place dans le show.

Le coeur gonflé par l'émotion, nous voilà sorties du stade en train de tenter de corrompre les vigiles impassibles pour un autographe des artistes. Alors un jeune rouquin, micro à la main nous interpelle, quémandant nos impressions sur ce premier show majestueux. Plus qu'heureuses d'être interviewées, mes compatriotes me jettent un regard noir lorsque mes premiers mots devant le micro sont 'Mais vous avez un accent!!!'. Pensée commune autour de moi 'Cette fille est stupide, pourquoi elle dit ça!!! What the f***?!' Instinct francophile qui est mien et qui m'a fait déceler à la seconde une pointe d'accent français dans les paroles du journaliste! L'interview se poursuit donc en Français avec moultes éloges pour les rockeurs.

De nouvelles péripéties : se faire accoster par des 'Bulgariens', retenter de soudoyer des vigiles, récupérer un programme gratuit noyé dans la bière (finalement en parfait état, prix initial : £10, oui je sais, la chance!)..

Finalement nous voilà, telles les groupies de base, dehors dans le froid arctique, en train d'attendre le groupe côté sortie backstage. Espoir infime, tout le monde nous dit qu'ils sont déjà partis. Nous tentons de survivre malgré la température par des procédés divers : parler Français avec de jeunes collégiennes anglaises qui ne savent dire que 'salon', 'tante' et 'vous aimez Tokyo Hotel?'. Désespoir ultime!

Nos neurones se congèlent : je commence à avoir des hallucinations et à voir des Kinder Surprises géants dans la rue, nous entamons un chant de guerre 'Chien bleu, blanc, rouge, vert!', tentons en vain d'escalader les grilles, de faire de l'aérobic sur le trottoir.

Les fans se découragent, s'en vont, les collégiennes en micro-short et pieds nus rentrent chez elles en état d'hypothermie avancé. Nos membres s'engourdissent. Nous devenons paranos, croyons que toute personne à chapeau ou slim (environ 2/3 de la populace présente) est le grand Bilo. Nous nous retrouvons nous quatre, deux fans, un photographe et deux filles qui prétendent connaître Pete et l'appeler sur son portable. Autant dire, un comité réduit. De toutes façons notre prochain train ne part pas avant 1.30, autant attendre là.

Et alors, dans un pic de chance ultime, un éclair de génie, je vois tout à coup la fameuse silhouette s'avancer vers moi. Tremblotante, persuadée d'être dans un rêve ou une nouvelle hallucination, je murmure à l'attention des miens 'Il est là, ils sont là...'.

Les doigts engourdis, quasi-stalactitisés, je sors péniblement de ma poche mon stylo et je tends à Peter un livre à travers la grille.
'Poèmes saturniens' de Verlaine, notre auteur préféré à tous deux.
Peter, visiblement pas très net, me regarde alors et me dit 'Verlaine?' de sa voix si mélodieuse. 'Je ne peux pas écrire sur ce livre, j'aime Verlaine'. Tentant d'argumenter, je lui dit 'Mais si, c'est mon livre préféré, ce serait un honneur d'avoir une dédicace dessus'

Pete commence alors à parcourir le livre et s'arrête sur le poème Sérénade, il l'encadre au stylo et me demande de lui traduire ces vers:
'Je chanterai tes yeux d'or et d'onyx
Purs de toutes ombres,
Puis le Léthé de ton Sein, puis le Styx
De tes cheveux sombres.'

Je m'execute tant bien que mal. Il ouvre alors le livre à la première page et y dessine son autoportrait : un homme avec un chapeau, avant d'apposer sa signature au dessous. J'ose encore lui demander de me dessiner son fameux 'French dog' sur la main. A nouveau, il est taquin et au lieu de dessiner sur ma main lorsque je la lui tends, il me fait un baise-main. Je tends alors l'autre, et il me dit que j'ai de belles mains. Submergée par ces mots doux, je reste sans voix alors qu'il me dessine son fameux chien bleu, emblème du groupe et couverture du premier album.

Les autres membres du groupe arrivent, commencent à parler à Pete. Il est perdu dans ses pensées, commence à mettre mon stylo dans sa bouche (oui je sais, je devrais le vendre sur Ebay!). J'ai alors loisir d'admirer son tatouage au cou 'Astile', le nom de son fils. Puis il dédicace les billets des filles et des rares fans présents. Adorable, il nous consacre de son temps et discute gentiment, même s'il a visiblement l'oeil vitreux et la démarche chaloupée, ce qui n'était pas le cas pendant le concert.

Tous les membres sortent alors par une barrière un peu plus loin, ce qui nous permet de les voir sans une grille qui nous sépare, et de prendre des photos avec eux. Ils posent même pour nous, en toute décontraction. Lorsque Pete passe son bras autour de mon cou pour une photo, je ne sens plus le froid, ni la fatigue, juste un sentiment de bonheur indescriptible.

Après une bonne demie-heure avec nous, ils finissent par rentrer avec les deux filles qui les connaissaient, car l'une d'entre elle s'avère être la petite amie de Mick, même si elle a l'air d'avoir la moitié de son âge.

Merci Manchester, merci Pete, merci Babyshambles.

Voilà comment je les ai rencontré pour la première fois..
A suivre..'

16.11.07

Frogbeef, RosSbeef, ou Tartiflette?

© Elo

* No Comment.

* Oh, et pis en fait si. Si on embrasse une grenouille, elle devient un prince charmant. Et si on embrasse un rosbeef, il devient quoi? Une fouine? Une noix de coco? Jean-Jacques Goldman?

*Hier soir, j'ai rencontré des personnalités haut-placées dans mon top ten des gens trop bien sur Terre :

-le Père et la Mère Noël
-Superman et Batman
-une mariée avec un chapeau haut-de-forme rouge
-toute l'équipe de 'Dirty Dancing'
-Catwoman
-des gymnastes masculins
-diverses équipes de football
- ...

* Qui c'est qui va voir Peeeeete et ses acolytes Babyshamblesiens s'époumoner 'This song might deliver me straight from the heart to you..' à Manchester jeudi prochain??? Qui c'est qui va danser au milieu des 'stylish kids in the riot' et voir les 'skins and mods now get together' tout en 'make pretend it's 1969 forever'????
:):):):):):):):):):):):p

12.11.07

PJ & Slip(pers)







Il ya quelques jours, j'ai été invitée à une soirée pyjama. Rien de bien étonnant/ excitant, me direz-vous?
SAUF QUE.. ce n'était pas dans la chambre d'une de mes voisines, non, c'était une soirée pyjama généralisée, en boîte notamment..

Alors, poursuivant mon étude comportementale des moeurs Britanniques, je me laisse tenter par l'aventure, sans savoir ce qui m'attendait! Nous voilà donc partis en chaussons dans la rue!
Arrivée dans l'antre pyjamesque, je me rends bien vite compte que, comme à l'accoutumée, tout pretexte est bon pour se déguiser! Des pyjamas hauts en couleur, robes de chambres, nuisettes, chaussons en forme d'animaux, et que sais-je encore!

Quelques ovnis se baladent. Notamment repérés :
-des cowboys et indiennes
-des dieux grecs en toge avec fleur de laurier sur la tête mais rien sous la toge, et pas peur de le montrer, ni même des photos exhibitionnistes!
-des garçons habillés en filles, avec surplus de couches fluos du plus mauvais goût : leggings verts + mini orange + t-shirt bleu + débardeur rose par dessus..

Mais surtout, ce que je n'avais pas réalisé en pensant 'pyjama', c'est que les Anglaises entendaient par là 'sous-vêtements'! Florilèges de petites culottes donc! Et c'est tout! Dehors, par le froid polaire actuel! Et oui, c'est qu'après quelques litres de bière/vodka blue/rum-coke/bacardi-grapefruit/jellyshots/etc., on ne sent plus le froid! C'est pour l'instant la seule théorie qui permet d'expliquer cette résistance au froid (et au ridicule?)
Incorrigibles!

Mais qu'est-ce que c'est marrant tout de même!


6.11.07

Résultats éponymes


Et oui, respect suprême et éternel à Augoustini, alias 'souper traîtresseur', qui est le lauréat de ce concours pour le moins serré..
Nous étions tous en émoi, en suspens devant la confusion généralisée, les essais infructueux, les recherches desespérées, les réponses hasardées..

Et là, un vainqueur s'impose, qui fait honneur à son rang, à son titre.
Lui seul a su reconnaître que Galla incarnait Carlos et moi Bilo.

Pour résumer sa vie, son oeuvre, nous écrirons à titre posthume, sur sa tombe, dans 800 millions d'années, avec du sang de chauve-souris sous ecstasy : 'One of us'.

A toi, ô grand maître, je dis 'Congratulations'.



Mais je dois aussi m'incliner devant le déploiement d'imagination dont a fait preuve 'The little fairy', qui a suivi avec avec un zèle remarquable mes préceptes chocolesques, et dont je vous rappelle le postulat :

'Tu t'es transformée en vampiresse (!!) d'halloween, mais que tu as perdu le goût du sang, depuis que tu as goûté le chocolat, y a environ 257 ans. D'ailleurs, tu aimerais bien redevenir cette grande vampiresse assoiffée de sang que tu as été, tu essayes fortement (regarde Galla d'un air intéressé par son jeune sang frais, baisse les yeux devant la lumière [du flash]), mais malheureusement ton addiction au chocolat restera la plus forte... niark niark niark !!! J'ajoute que notre S.A. Vampiresse est restée coincée après un faux mouvement en essayant de se retourner, surprise par quelqu'un alors qu'elle attrapait une barre de Caramac, (elle faisait ses courses, et dans sa main droite, elle avait bien sûr le papier des courses, et le stylo pour écrire les courses). Quand les photos ont été prises, on avait réussi à lui arraché la liste des courses, mais pas le stylo. Jusqu'à ce qu'une maquilleuse émérite et maline, ne trouve le moyen, pendant la séance photo, de lui enlever le stylo (et devinez comment ? En présentant à la main du chocolat, elle a eu une réaction nerveuse qui lui a permis d'entrouvir la main ... j'ajoute qu'on avait déjà essayé en lui proposant un bol de sang de jeune galopin, mais ça s'était révélé inefficace ...). Allez, grande vampiresse, ne t'en fais pas, j'adhère à ton jugement, rien de meilleur que le chocolat !!!!!!'

Une telle réponse mérite bien des Caramacs!!



PS : Grands gagnants : dites moi quels sont vos désirs concernant les prix attribués aux vainqueurs! Voulez-vous que je choisisse moi même et que je vous fasse la surprise? (Tender est vraiment partant pour le hoola-hoop, il ne faudrait pas trop le contrarier, au fait..)

PS2 : Merci à tout le monde d'avoir participé quand même!

4.11.07

Considérations éponymes


Oui, je le sais, je le sens, je vous prends pour des petits joueurs, mais voici la devinette du week-end..
Admirez, braves gens, le sublime slide qui se présente sous vos yeux émus..

Oui bien sûr, vous avez déjà compris! Alors dans ce cas, si vous savez de quoi il s'agit, il suffit de cliquer sur commentaires et de quémander votre award!

Je vous l'avais dit que c'était trop facile.. C'est pour ça que j'avais dit que ce ne serait qu'une question de rapidité..

Si nulle idée ne vient à votre esprit, tentez quand même votre chance, j'accepte aussi les réponses farfelues!!
Si vous ne voyez toujours pas, pensez à moi, et ça va vous apparaître comme une illumination, j'en suis sure!
Si vous ne voyez toujours pas (mais à ce stade quand même ça m'étonnerait vraiment, je vous donne un micro indice : la meilleure photo c'est la CIMG6324, même si elle est loin d'être parfaite, mais bon Galla et moi avons fait de notre mieux..)

Je tiens d'ailleurs à remercier vivement Galla de m'avoir accompagné tout au long de ce projet de grande ampleur, qui me tenait particulièrement à coeur et que je n'aurais jamais pu accomplir sans l'aide de mes proches. Je tiens aussi à remercier mon producteur, mon manager, ma maquilleuse, tous les assistants, techniciens et intermittents du spectacle qui ont contribué à faire de ce projet une réussite interplanétaire, ainsi que mes parents, sans qui bien sûr rien n'aurait été possible!

Je veux aussi remercier Warehouse, qui est la source de cette idée fabuleuse, et l'inventeur du chocolat, qui a bien sûr contribué à notre détermination à mener à bien ce projet, malgré tous les obstacles que nous avons rencontrés sur notre chemin.. La route était longue, et pleine d'embûches, mais je suis fière de nous, et je sais que cette grande aventure sera appréciée à sa juste valeur par le public, elle restera en tous cas gravée dans ma mémoire à tout jamais.

Je, je suis ... très émue... merci, merci... merci!

free music

1.11.07

Halloween, quel spectacle!





Oh Halloween! Quel engouement!

Après m'être rendu compte que tous les magasins de la ville avaient été dévalisés, parcouru des kilomètres pour trouver la dernière paire de dents de vampire du comté, réalisé que toute la fac (à part les Chinois bien sûr, qui ne sortent jamais et restent toujours entre eux...) allait à l'immense 'Lava Club', roi de la musique ignoble en ce royaume, je me suis décidée à sortir de mon antre pour admirer de plus près la créativité à toute épreuve de la jeunesse débridée Britannique...

Que ne fus-je point déçue!!

La rue est devenue, le temps d'une soirée (encore plus que toutes les autres), un spectacle vivant rempli de Draculas, de lapins géants, de méga-Titis et Tigrous, de Schtroumphs (Smurfs), de tous les personnages de Walt Disney réunis..
Des cohortes de monstres, sorcières, vampires, morts-vivants, super-héros en tous genres, anges, fées rôdaient dans la rue avec un but unique : attirer un maximum d'attention.

Nous avons même rencontré une brique de lait géante et un homme-cache-lampe..

Mais la palme d'or revient tout de même sans conteste au diablotin, déguisement arboré par plus d'une jeune Anglaise sur trois, de part sa capacité à dévoiler un maximum de chair possible : à savoir cornes de diables, micro-jupe tutu, jarretière, corset, collants résille et talons de drag-queen.. La panoplie gagnante!

Pour citer les plus grands :

'I want to see all of the things that we've already seen
The lairy girls hung out the window of the limousine
And of course its fancy dress
And they're all looking quite full on
In bunny ears and devil horns'

Vous pouvez cliquer sur 'voir les images' pour les voir en plus grand..


PS : Concernant mon super concours, je souhaiterais vous informer qu'il se déroulera dimanche, dans la soirée sûrement..
Je précise la date parce que le grand gagnant sera le premier qui arrivera à remporter la mission que je vous ordonnerai alors. (Parce que c'est facile, alors ce sera une épreuve de rapidité!)
Donc, comme toi, oui toi (!), tu es peut-être le grand gagnant, je te propose de me dire ce que tu veux comme prix! Un prix raisonnable, j'entends, y compris : le choix du sujet du prochain post, un Caramac offert, un chocolat Starbucks en ma (charmante!) compagnie, une vidéo de Tender en train de faire du hoola-hoop, et que sais-je encore!
Bonne chance et surtout je compte sur vous!

free music